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JO 2024 : sale coup pour les taxis volants.

On vous avait annoncé l’arrivée du Volocity à l’occasion des prochains JO. Patatras, les aéronefs électriques fabriqués par l’entreprise allemande Volocopter n’obtiendront  pas leur certification avant l’automne. Ce projet de taxis volants pouvant embarquer 2 personnes, dont le pilote, et financé partiellement par la Région Ile de France se voit décalé de quelques mois.

Seuls les vols de démonstration sont pour l’instant autorisés. A leur bord, uniquement un pilote avec peut-être un observateur à ses côtés. Et encore cette présence dépend du feu vert des autorités. Il ne faut donc pas compter sur des navettes payantes pendant les Jeux Olympiques.

Cette décision n’est pas du goût de Valérie Pécresse, Présidente du Conseil Régional d’Ile de France. Après avoir été soumise à une volée d’invectives (« taxis Potemkine », « bling-bling », « inutiles ») elle ne baisse pas les bras pour autant. Les défenseurs du Vélocity insistent beaucoup sur le côté « transport d’urgence » réservé aux blessés et aux médecins et le fait qu’il permettrait de sauver des vies. Mais rien ne prouve que l’aéronef serait plus rapide qu’une ambulance terrestre ou d’un hélicoptère.

De grandes capacités de transport.

Pour la suite, les promoteurs de ces taxis volants ont pour objectif de mettre au point, non pas un taxi volant mais une navette volante avec 6 à 8 personnes à bord qui auraient à acquitter un prix identique à celui d’un taxi classique. Une solution très écologique puisqu’elle éviterait le recours à 8 taxis sur la route de l’aéroport.

En outre, l’autorisation de survoler le cœur de Paris est toujours en suspens au Ministère des Transports, même si celui-ci est favorable au projet et même si une barge flottante est déjà en voie d’aménagement sur le quai d’Austerlitz (avec une subvention d’un million d’euros de la Région Ile de France !).

photo: Ibex73



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