Le retour de la « goutte froide ».

Crues historiques, tornades, trombes marines, ces phénomènes font de plus en plus la une de l’actualité. La cause est souvent liée à la « goutte froide », dépression qui contient de l’air très froid situé à plus de 5000 mètres du niveau de la mer. Lorsqu’il se trouve confronté à de l’air doux circulant à une plus basse altitude, cela provoque un contraste de masses d’air à l’effet explosif.
La « goutte froide » est fréquente au printemps quand des poches d’air froid venues des régions polaires exploitent l’affaiblissement du Jet Stream leur permettant un accès plus facile vers le Sud de la France ou la Méditerranée occidentale. Résultat, une grande période de fraîcheur et de nuages. On peut ainsi relever des températures beaucoup plus élevées au Nord qu’au Sud avec des écarts pouvant atteindre 20° !
Une « goutte froide » présente l’aspect d’une dépression circulaire ou elliptique. En son milieu, de l’air froid entouré de zones de basse pression allant jusqu’à la surface terrestre. La particularité de ce phénomène est sa verticalité à la différence des dépressions classiques. Elle est constituée d’une colonne d’air froid allant de la troposphère moyenne jusqu’aux couches inférieures de l’atmosphère.
La « goutte froide » peut provoquer des bouleversements climatiques tels que précipitations, inondations, orages violents, chutes de neige…Elle peut avoir des incidences sur la circulation atmosphérique à grande échelle (ralentissement, déviations des systèmes météo, prolongement des périodes de mauvais temps…).
Les « gouttes froides » sont plus fréquentes dans les régions méditerranéennes, le Sud- Ouest et le Massif Central où l’air chaud et humide en surface est rapidement refroidi par de l’air froid en altitude, l’exemple le plus connu étant celui des pluies cévenoles.
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